Vient de paraître : 

 

Les deux Guerres de Gaston Morineau

Notes et Souvenirs d'un Biffin de 2e classe (14-18)

Notes et Souvenirs d'un Alençonnais de Mieuxcé (39-45)

Textes, photos et documents inédits

 

présentés par Monique Menin

Première Partie - La Guerre 14-18 : Notes et souvenirs d'un biffin de 2e classe

I - Déclaration de la guerre

 

"Le 1er août 1914 était un samedi. À la maison, nous commencions la moisson. Ma mère, le commis Leroux Joseph et moi étions dans le champ du Parc de la Planche Joulard et avions fait cinquante gerbes de blé lorsque, déjà anxieux à cause des bruits de guerre, nous entendîmes le tambour à Gesnes-le-Gandelain. Puis ce fut le tocsin à Oisseau-le-petit et à son tour Bérus le sonna ! Nous lâchâmes le travail pour rentrer à la Grisonnière. Peu après le Général de Boisdeffre y arrivait par sympathie, car il savait que mon frère Fernand, de la classe 1912, faisait son service militaire actif au 102e R.I. à Chartres. Il rassura ma mère de son mieux disant que le tocsin annonçait la "mobilisation générale" mais que celle-ci n'était pas encore la guerre ! Nous avions une bonne armée et nos approvisionnements, grâce à son action lorsqu'il était chef d'état-major général nous permettaient d'avoir confiance. Je me rappelle que ma mère lui demanda si cette guerre pourrait être longue ; il répondit : " Peut-être..."

Et alors partout les jeunes hommes se concertaient et relisaient leurs fascicules de mobilisation. Tour à tour, ils partirent courageusement laissant là en plan leurs travaux et leurs familles éplorées. Ils se hâtaient fébrilement de profiter de quelques jours de délai pour avancer la moisson. "

 

 

Deuxième partie - La Guerre 39-45 : Notes et souvenirs d'un Alençonnais de Mieuxcé

I - Préambule

 

"Oh, bien sûr, le temps effacera beaucoup de choses, mais ce que je prends la peine d'écrire pour mes enfants et quelques amis très chers demeurera. Depuis le début de la deuxième guerre mondiale, j'avais pris l'habitude d'écrire beaucoup de notes et de conserver des documents présentant un intérêt historique, car j'aime l'histoire, locale surtout. J'ai donc dû remuer un nombre et un volume importants de papiers plus ou moins jaunis, pour construire et présenter d'une façon cohérente et valable le présent travail. Je me suis efforcé de raconter, dans un ordre chronologique, les faits qui auront au moins le mérite de l'objectivité, comme aussi la marque de l'expérience des gens et des choses de la vie.

Cette période de 1939 à 1944 n'a pas fini d'intéresser les écrivains et les chercheurs. Avec un recul de quarante ans, en revoyant tous mes documents et notes hâtives, en réfléchissant à tout ce qui se passe en ce moment partout dans le monde, je me dis que c'était seulement le commencement de bouleversements beaucoup plus importants et profonds, où les petites affaires de notre France éternelle sont bien peu de choses !

Le tocsin de la guerre de 1939 était le deuxième que j'entendais. J'avais encore dans l'oreille celui de mon village. En 1914, j'allais avoir seize ans. En 1939, j'allais avoir 41 ans. Malgré mon invalidité de 10% pour blessure à la jambe reçue en 1918, je n'étais pas réformé, mais maintenu service armé. Toutefois, on m'avait donné une affectation spéciale à mon poste. "

 

 

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                        Éditions Les Floralithes

                           3e trimestre 2011

Histoire de l’Auberge Moisy

Saint-Céneri-le-Gerei (Orne)

par Monique Menin

 

Tirage limité

Prix: 15€

100 pages, format 21x29, nombreuses illustrations N&B et couleur.

Réserver auprès de menin.monique@orange.fr

 

  

À la fin du XIXe siècle, les demoiselles Adélaïde et Léonie Moisy ont connu leur petite célébrité au village de Saint-Céneri-le-Gérei, grâce aux fonctions d’aubergistes qu’elles exercèrent. Certes, elles travaillaient par nécessité mais leur amabilité laisse supposer qu’elles aimaient beaucoup leur métier. L’aînée avait 77 ans et sa sœur 74 ans lorsqu’elles cessèrent leur activité en 1908. Qui étaient-elles exactement ? Depuis quand exerçaient-elles ? L'auberge existait-elle avant elles ? Il n’est pas aisé de répondre. Les archives et les anciens actes notariés conservés dans la famille permettent de reconstituer leur patrimoine et leurs conditions d’existence en ce village, et de suivre leur parenté jusqu'à nos jours.

À ces éléments historiques s'ajoute le catalogue complet des silhouettes de la célèbre salle des Décapités et des œuvres picturales qui y figurent, établi avant la restauration par le Parc Naturel Régional Normandie Maine. Il pourra servir de base à des travaux ultérieurs tendant, en particulier, à compléter les identifications.

Le présent opuscule a son origine dans les informations et les documents familiaux que m’a transmis le dernier propriétaire de l’auberge, mon oncle Louis Ripaux (1911-2003), arrière-neveu d’Adélaïde et Léonie et petit-fils de leur sœur cadette. Ainsi familiarisée avec ces lieux depuis mon enfance, j’ai ressenti le désir et la nécessité d’en relater l’histoire, et d'apporter des précisions aux documents inédits prêtés au PNR NM pour illustrer la salle d’exposition de l’auberge. Ce travail enrichit l’histoire de ces lieux et de cette famille et rectifie aussi certaines erreurs qui courent à son sujet.

Monique Menin

 

Des peintres célèbres vinrent  passer leurs étés dans cette auberge,  peignant "sur le motif", les paysages pittoresques de ce beau village des Alpes Mancelles. Paul Saïn, natif d'Avignon, fut un fidèle, pendant vingt-cinq ans.